« On dit que le deuil, par son travail progressif, efface lentement la douleur ; je ne pouvais, je ne puis le croire ; car, pour moi, le Temps élimine l’émotion de la perte, c’est tout. Pour le reste, tout est resté immobile. Car ce que j’ai perdu, ce n’est pas une Figure, mais un être ; et pas un être, mais une qualité (une âme) : non pas l’indispensable, mais l’irremplaçable. » Roland Barthes, La Chambre Claire
Voir absolument Little Odessa, (James Gray, avec Edward Furlong et Tim Roth, 1994) film parfait, tourné en quelques semaines avec très peu de moyens, par un jeune homme de vingt-quatre ans. Une épure.
Magnifique bande-son, des chants orthodoxes.
Autres films de James Gray
Tout ça pour nous faire croire que tu en as fini avec le cinéma russe…
Sacrée petite maline que tu es ;)
non, non, je t’assure, je fais un effort : c’est un film américain qui se passe à Brooklyn (certes dans le quartier russe…).
J’en ai gardé un excellent souvenir même si je l’ai vu il y a un temps certain !
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Chef-d’œuvre de dépouillement, que ce soit techniquement, dans l’interprétation de Tim Roth ou dans les évènements montrés… Le meilleur film de James Gray, d’une grande force tragique et pas encore entaché d’un certain tape-à-l’œil (principalement visible dans ses deux derniers). Quel choc fut sa vision…