éparse absence
sillage et maintenant
fragments
de celui qui n’est pas
lui le là-bas
tout le long de moi ça saigne
ce pourrait être
la peau que j’entrelace
mes racines
je tisse une traîne
patience
veine par veine
sillage réceptacle
de son passage de sa lumière
préparant l’écoulement préparant
l’épuisement
un temps je forme l’illusion chère
un temps je songe et je défais
sa lumière
trace déjà je désole cicatrice
sa clarté muant blessure
et maintenant je disparais
absence à l’absent
sillage séché racines
tout le long ça saigne
de veine en veine
patience
sa lumière m’imprègne
sillage me reprend
.
Peinture : Egon Schiele (détail)