– cerné de son seul vouloir –

Nulle séparation

La hauteur est une recluse et l’espace

Un affolement – leurs gouffres sont celés

Écarts en chiasme prisonniers d’hier

Basculant les corps se grèvent

Hauteur espace je les ravale en rêve

.

Aucune heure aucun jour ne sépare

Sinon l’étincelant goutte-à-goutte de l’instant

Décompte précis des retrouvailles

L’attente installe

La forme idéale du temps

Les heures les jours en rêve je les ravale

.

Aucune parole aucun silence ne sépare

Rimes suaves du songe – En ces

Chambres tiédies du discours – l’ennui

Se trame et du même nœud s’étrangle –

Qui s’affale encore dans le dire – qui

S’enveloppe du souffle le respire

La parole le silence en rêve je les ravale

.

Aucune caresse aucune retenue ne sépare

Au frôlement s’exerce l’étreinte

Traverse l’envers de la tendresse

Là le versant orgiaque là le versant furieux

Le versant féminin de l’aridité –

Source enfreinte seuil sans milieu

S’absout indivise et détachée

La caresse la retenue en rêve je les ravale

.

Aucun manque aucun excès ne sépare

En la peau jachère le nu fait défaut

Et s’exagère – sanglot

Du ventre atteint le front

Que d’un râle naisse l’apogée

Jamais ne gémit venant jamais ne dit –

Des lèvres repart et rentre la pensée

Le manque l’excès en rêve je les ravale

.

Nulle séparation

En ces mélanges convalescents – le rêve

Se ferme cerné de son seul vouloir

Latence exhaustive pli de rempart

Insitué presque épars

Le rêve l’écart à l’unité je les ravale

.

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