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déposées les hardes déchets de la vision
du vague rien du jour rien ne transparaît
nacres contrastes couleurs adverses
tons mauves et tons rougeâtres
quand le sombre se fait attendre
les nuances régressent
le temps de s’y laisser descendre
ces heures promises à l’extase
dont ne demeure que sable et cendre
il n’y a plus à combattre
l’irruption de la nuit
qui d’un long roulis d’images digresse
loin des anciens gestes
ne reste du regard
qu’un peu de bruit
vestige du pressentiment
vigile ou légende
s’y prépare
sa violente épiphanie