Qui Tout comme il est Venu – Se retire – laissant l’Ame éblouie – Dans son Appartement nu. (Emily Dickinson)
La rue des Douradores – un lieu imaginaire et un lieu réel, comme Pessoa se jouant de ses hétéronymes, réel n’étant pas forcément ce que l’on vit, ce que l’on sait, bien plutôt ce qui brûle, étreint, marque. Il m’arrive d’atteindre un certain seuil, quand j’écris, et de fuir, ailleurs aussi souvent qu’en rêve.
L’écriture donne accès – mon seul accès.
krotchka – une petite miette, imperceptible, posée là, transportée, envolée puis retombée, intranquille et persistante.
Kandinsky, Deux
Il faudra quand même que tu me donnes un jour le secret de la productivité !
Je n’en reviens pas du nombre, de la taille et de la qualité de tes textes…
Bon week-end***
j’aime beaucoup votre blog, intelligent et beau. je reviendrai…
merci et bienvenue Laura…
je dois à « mon tâtonnement » vers l’objet (lévinas) de vous avoir trouvé…Tsimstoum a fait le lien.
merveilleux blog, où marcher , simplement au gré des textes, sans but, et se laisser saisir , ….
je serais heureuse d’avoir votre contribution sur le Forum de Christophe Schaeffer (collectif REO) organisé autour de l’interdisciplinarité et du dialogue…sur la question de la séparation/réparation….création , art, litterature, fonction symbolique de l’écriture….
Christophe Schaeffer est docteur en philosophie et artiste scénographie lumière, il a écrit une thèse : » de l’uni-vers »
Recherches sur la séparation onto-chrono-cosmologique à partir d’une lecture du poème de Parménide
lien:http://www.creos-forum.org/
Je vous remercie d’attirer mon attention sur ce forum et le travail de Christophe Schaeffer. Ce genre d’initiative ne peut qu’emporter mon adhésion – reste à trouver le temps…
Passer par là est un bon et beau moment, riche aussi, merci à vous. A la rubrique « lectures actuelles » (ou perpétuelles), je vois Pessoa et Duras, deux poètes dont je ne me lasse pas et surtout, concernant Marguerite, « Ecrire » que je peux relire et relire encore… Oui c’est la poésie « du style » chez Duras, comme une poésie d’avant les mots, qui en fait une romancière vraiment à part à mes yeux. Celle qui fait vibrer une langue nue, simplement, intensément…
Oh Duras c’est une passion toute récente. Avant Hiroshima mon amour jamais je n’aurais cru qu’il pouvait y avoir là un monde aussi salutaire pour moi, et de la poésie, oui, vous dites vrai (je suis heureuse que vous lui attachiez cette qualité). Même la biographie de Laure Adler, que je trouve grossière et mal écrite, je la dévore.
Et puis justement, je me demandais si je n’allais pas abandonner l’affichage de mes lectures, mais votre venue me convainc du contraire.
Bonsoir
Merci et en toute humllité, beau travail.
merci
vos réflexions sur des sujets variés sont empreintes de tolérance et de fraternité, valeurs qui par les temps qui courent sont rarement mises en avant.
J’apprécie par ailleurs votre écriture, simple mais belle et respectant, ce qui mérite d’être signalé la clarté de la langue française qu’il faut défendre contre toutes les attaques et emprunts inutiles aux langues étrangères.
Merci, continuez; vous avez du talent.
C’est en cherchant ce très beau passage de Pessoa que je croise votre site. Merci d’avance pour ces heures d’exploration en perspective que je partagerai avec des voyageurs de l’imaginaire de la même espèce… Bien confraternellement, Marinette, une lectrice rarement sur la toile mais très inspirées par les toiles et les étoiles.
Merci. Moins présente sur ce blog, je suis heureuse qu’il continue sa vie et puisse encore toucher quelques personnes.
Bonjour,
pourquoi ne peut-on plus laisser de commentaires sous les deux derniers billets ? Est-ce un désir de votre part ?
ah non, désolée, je ne m’en étais pas rendu compte : je vais de suite revoir les paramètres;
Chic, alors !
Voilà, c’est réglé. Cela étant, j’admets avoir fermé les commentaires suite à une triste histoire de harcèlement. Je crains de devoir m’y résoudre à nouveau si cela recommence…