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Longuement s’écoule
la lie de l’été
aux pores pâlis
des errements
fussent-ils révolus
dans le temps dit-on
tout revient la traversée
continue cette trahison
on bat le rappel
des signaux contraires
déferrés au manque
l’évidence est une tanière
une solitude vorace
sous les apparences
de la dénudation
la surface
du visible confond
la peau dans la sensation
et la pensée
conduite à sa limite
aveugle de clarté
retourne au secret
.